lundi 17 février 2025

Zaclys

J'utilise maintenant depuis plusieurs années les services de la Mère Zaclys, association qui propose tout un tas de services de type e-mail, album photo, Nextcloud, compte Mastodon et autres. J'utilise de fait principalement le service Nextcloud, qui me permet d'avoir des fichiers dans le cloud, des calendriers partagés au sein de la famille, et mes contacts. Cela remplace donc efficacement les calendriers Google, le téléversement des photos du téléphone dans iCloud, les services de type DropBox, et ainsi de suite. Alors, oui, je paye un abonnement (€12 par an, fois 2 pour avoir 2 comptes de 10 Go chacun), ce que je trouve incroyablement modeste. Le support est efficace, les services fonctionnent bien, mes infos personnelles ne sont pas vendues au tout venant, et tout est géré et hébergé en France. Longue vie à Zaclys !

jeudi 23 janvier 2025

Montage sous Blender

J'utilise principalement Blender pour faire mes montages vidéos : je suis habitué au workflow et aux raccourcis claviers, et c'est plutôt plus pratique lorsque l'on monte du contenu 3D généré de toutes façons par Blender. Mais le bougre se défend rudement bien même pour du montage pur ! Alors attention, j'imagine que les pros vont trouver que cela ne correspond pas vraiment aux pratiques et aux standards de l'industrie, et l'amateur éclairé se dirigera plutôt vers Adobe Premiere et After Effects, voire vers Kdenlive s'il est attiré par le libre (ou par le gratuit).

Mais Blender s'est beaucoup amélioré récemment, et en particulier j'ai trouvé qu'il était beaucoup plus simple de faire des manipulations de base : un simple fondu, ou une transition d'une vidéo vers une autre, étaient autrefois possibles via le complexe système d'animation, mais il y a maintenant tout plein de raccourcis qui font tout cela directement. Ajouter un panneau de texte au début, faire un fondu au noir sur la fin, coller les vidéos précisément les unes après les autres, faire un zoom, tout cela est maintenant faisable en 2 ou 3 clics de souris. Voici quelques points qui m'ont rendu la vie plus facile.

  • D'abord, prendre le temps de générer les proxies. Ce sont des versions réduites et de basse qualité des rushs, qui sont utilisées lors de l'affichage interactif du résultat, le rush original n'étant utilisé que pour le rendu final. Cela veut dire potentiellement laisser tourner la machine pendant plusieurs heures tout au début du montage, le temps que tout se stabilise, mais sans cela, une vidéo un peu longue et avec un peu de résolution sera impossible à monter dans de bonnes conditions
  • Ensuite, desactiver si besoin est les miniatures et la forme d'onde des bandes vidéo et audio. Cela fut le jour et la nuit en termes de fluidité de l'éditeur. Peut-être qu'avec une machine plus puissante, ou des rushs plus courts, ce n'est pas la peine (et les miniatures sont rudement pratiques !), mais ce fut pour moi indispensable.
  • Chaque bande peut être renommée ! C'est bête, mais je ne l'ai découvert qu'au milieu de mon montage. Tout d'un coup, j'ai arrêté de me perdre dans les dizaines de petites scènes que j'avais découpées et séparées.
  • L'on peut non seulement connecter les bandes, ce qui est très pratique pour trimballer une vidéo sans désynchroniser l'audio, mais il est également possible de créer une méta-bande, que l'on peut ensuite facilement déplacer ou redécouper. Et toutes ces opérations sont réversibles !
  • Bien connaître ses raccourcis : "k" pour couper la bande, Ctrl maintenu lors du déplacement de la souris pour coller une bande à sa voisine, "g" + "y" pour bloquer le déplacement en vertical seulement... En plus, c'est pratique, de nombreux raccourcis sont les mêmes que ceux de l'éditeur 3D.
  • Enfin, ne pas hésiter à sortir l'artillerie lourde et animer les paramètres. Ce n'est pas si complexe, par exemple pour faire disparaitre mon panneau de texte en un glissement rapide vers le bas, j'ai avancé vers la fin de ma bande de texte, animé (raccourci "i") la position verticale du texte, avancé un peu, déplacé le texte vers le bas, hors du cadre, puis animé de nouveau la position verticale. Quelques ajustements dans la fenêtre "feuille d'exposition" afin de rendre le mouvement un peu aggressif, et c'était fini. Plus qu'à ajouter un son "woosh!" pour une jolie transition un peu mode.

Mes films de vacances étant maintenant montés, je vais devoir trouver autre chose. Peut-être un making-off de la belle maquette d'avion que j'ai reçue à Noël ?

mercredi 22 janvier 2025

Les boites à boutons

Même si "button box", ça sonne quand même bien mieux en anglais. Eh oui, je vous parle depuis un certain temps de mes bidouillages avec l'Arduino, avec pour but de me construire une petite boite avec des boutons à presser et à tourner dans l'idée de gérer le pilote automatique de l'A320 d'X-Plane. Parce que les solutions du commerce, quoique très jolies, sont souvent à la fois chères et pas du tout plug and play (même si un certain nombre font des efforts pour fournir des drivers Linux). Voyez par exemple le magnifique FCU de chez Wingflex:

Je me suis creusé le ciboulot pour réfléchir à comment brancher tous les boutons rotatifs dont j'avais besoin. Ayant finalement réalisé qu'il me faudrait des circuits intégrés et tout plein de soudures, je m'oriente maintenant vers un design avec un seul bouton rotatif, et un selecteur qui permette de créer tous les boutons virtuels dont j'aurais besoin : en gros, l'idée, c'est de choisir par exemple l'altitude sur le selecteur, tourner le bouton rotatif unique, puis choisir le cap sur le selecteur, tourner le bouton rotatif, et ainsi de suite. Les pattes de l'Arduino deviennent amplement suffisantes.

Ayant vu du matériel plutôt orienté vers le contrôle audiovisuel, à destination des streameurs, je me suis demandé si c'était possible de l'adapter à la simu, et il s'avère que nombreux sont ceux qui s'y sont essayés, par exemple avec le Stream Deck + d'Elgato. Grace à un driver spécial qui transforme un périphérique MIDI en un joystick, il est possible d'adapter les boutons et les potars de ce genre d'objet.

Sauf qu'en fait, et j'aurais du m'en douter, cela fait bien longtemps que ce que je cherche existe déjà : ça s'appelle les "button boxes", et il y en a plein chez Etsy : des gens qui font avec des Arduino exactement ce que j'essaie de faire : interface joystick USB standard, boutons pression et rotatifs, simple boite métal ou plastique, et basta, ils te vendent ça pour un prix tout à fait modique. Voyez par exemple cette boite qui a tout pour faire le boulot !

Alors je vais quand même tenter de construire une boite moi-même - Mais je compte bien m'inspirer de tous ces designs.

dimanche 5 janvier 2025

Bonne année!

Bonne année à tous ! Au menu de cette année, j'espère me remettre à mon Arduino et finalement construire ce périphérique de contrôle de pilote automatique pour X-Plane. On tentera également de finir le jeu Subnautica, et peut-être de se mettre à Chants of Senaar...

samedi 19 octobre 2024

Podman et GUI

Je cherche encore comment créer des environnements de travail séparés afin de coder avec un peu de tout, sans polluer ma machine, et en réduisant les risques de hack (je pense principalement aux nombreux dépôts plus ou moins sûrs utilisés par les gestionnaires de paquets modernes). J'aime bien Podman, qui me semble relativement simple et léger tout en fournissant une bonne isolation, mais encore faut-il se souvenir de l'incantation nécessaire. Voici donc ce qui semble marcher, et qui permet l'affichage de clients graphiques:

Tout d'abord, créer le conteneur:

podman run -i -t -v ~/.emacs:/root/.emacs -v /home/fred/prog/python:/src -v /dev/input:/dev/input --network host --env DISPLAY --security-opt label=type:container_runtime_t --privileged -d -ti --name monprojet debian:trixie /bin/sh

Ensuite, autoriser l'affichage, et ouvrir une console:

xhost +; podman exec --privileged -ti monprojet /bin/bash

Et voilà ! À présent, il n'y a plus qu'à installer les paquets requis et on peut commencer à coder !

mercredi 9 octobre 2024

Un moteur de jeu écrit en Ocaml

C'est ce type qui s'est lancé dans ce projet un peu fou : créer un moteur de jeu en OCaml. Étant fan d'OCaml et de moteurs de jeu, forcément, ça me parle. Et en plus le bougre décide d'implémenter un système de composant d'entitées !

Alors, malheureusement, c'est du stream, c'est donc pas très dense et je n'ai pas très envie de me taper 10 heures de vidéo pour saisir toutes les subtilités de son approche. Mais le tout début déjà me donne un bel aperçu ce que ce c'est de travailler avec du OCaml moderne, en utilisant au maximum OPAM et Dune. Je compte bien m'y mettre en dilettante un de ces quatre et voir ce que ça donne. Ça pourrait être également l'occasion de creuser un peu les nouveautés du langage autour de la programmation concurrente via les domaines.

La première étape, ça serait de porter mon control, parce qu'avec tous ces controlleurs de jeux sur et sous mon bureau, je n'ai qu'une envie, c'est de coder avec !

lundi 30 septembre 2024

No Man's Sky

Space geek devant l'éternel, j'avais suivi le drama autour du jeu No Man's Sky, la déception immense lors de sa sortie, puis sa rédemption lorsque le jeu a finalement réussi à livrer toutes ses promesses. Ayant vu qu'il était dans le Game Pass, je me suis décidé à l'installer et à le tester.

Pour ceux qui ne connaissent pas, No Man's Sky est un jeu d'exploration spatiale dans la lignée des Elite, où l'on incarne un explorateur aux commandes de son vaisseau spatial et où l'on peut se promener de planète en planète pour récolter des ressources, construire des bases, et tenter de résoudre un mystère qui sert de fil rouge tout le long du jeu.

L'on appréciera la partie création de base, très complète, et la grande quantité d'activités possibles qui, bien que classiques, sont gentiment fichues : exploration, minage, construction de bases, combat sur le sol ou dans l'espace (même si le combat n'est pas le but premier du jeu), commerce, mais aussi apprentissage des langues des diverses espèces intelligentes que l'on recontre. L'absence de transitions lorsque l'on passe de l'espace aux planètes est également appréciable, même si la partie pilotage ne pose aucun souci et garde un côté extrèmement arcade.

Il est cependant peu probable que cela devienne mon nouveau jeu préféré : il y a peu de défis liés à l'espace puisque le pilotage et la navigation sont triviaux, il y a des raccourcis de gameplay partout (il est possible d'appeler son vaisseau à n'importe quel endroit, on peut facilement installer des portails de téléportation) et le jeu n'échappe pas au grind puisqu'il faut pour avancer développer de nouvelles technologies gourmandes en ressources et qui donc nous envoient forcément explorer et récolter. J'espère avoir quand même le courage de construire une belle base sur une planète pas trop hostile.