Ma nouvelle animation, enfin !
C'est que ça n'a pas été sans mal. Il m'a fallu apprendre à modéliser et animer des personnages, utiliser la physique des tissus pour faire des vêtements, et tenter par dessus tout ça d'avoir à la fois une histoire qui se tient à peu près, un travail de composition, et une ambiance sonore, le tout dans un budget images limité histoire que le rendu puisse compléter avant les calendes grecques...
Parmi les principales difficultés rencontrées, l'animation et les vêtements, qui m'ont pris beaucoup de temps. La simulation des tissus, pour les vêtements, est particulièrement ardue, témoin ce manteau que Nounours perd dans la bataille lors de son saut : n'ayant jamais réussi à le lui faire garder, j'en ai été réduit à faire comme si c'était prévu par le scénario.
Ensuite, la musique, évidemment. Contrairement à mon animation précédente, j'ai tout fait en acoustique, avec un piano jouet, un ocarina, une flûte chinoise. et un verre heurté avec une cuillère (on fait ce qu'on peut). L'enregistrement et le montage de la musique avec Ardour était rudement intéressant, et je suis globalement satisfait de la musique, même si je pense cependant qu'elle ne colle pas assez bien avec le style de vidéo. Je pense que j'aurais fait mieux si j'avais eu sous la main un banjo et une flûte de pan (non que je sache en jouer, mais il y a toujours moyen de moyenner).
Pour les effets sonores, je me suis principalement servi chez FreeSound. Les sons sont très bons, mais c'est là que l'on se rend compte que le mixage, c'est aussi un métier. Donner l'impression que les sons appartiennent à la scène plutôt que d'être simplement rajoutés au dessus, voilà qui n'est pas évident.
Enfin, une fois qu'on a tous ces éléments, le montage est la partie facile. Je me suis même laissé aller à faire un générique de fin, qui présente les 3 personnages de l'animation en chair et en os, si l'on peut s'exprimer ainsi pour des jouets, modélisés dans Blender, et dans le film lui-même.
Et maintenant ? Peut-être un peu plus de C++, histoire de ne pas perdre la main sur l'architecture système à entités.