vendredi 29 septembre 2017

Le denoising, c'est magique !

On continue d'explorer les nouvelles fonctionnalités de Blender 2.79, et je viens de découvrir le denoising. Particulièrement utile pour se débarrasser des "lucioles", il peut faire des merveilles sur des scènes très contrastées. Voyez plutôt:

Alors ? C'est magique, non ? Non seulement pour le look, mais également pour les perfs : en effet, il devient possible de réduire drastiquement le nombre de samples tout en permettant l'obtention d'une image bien propre. La phase de denoising en elle-même prend moins d'une seconde.

Il est peut-être temps de reprendre toutes mes scènes contrastées (par hasard, la scène du bureau) et laisser le denoising nous montrer ce qu'il sait faire.

mercredi 27 septembre 2017

Microphone

Cela faisait un petit moment que je rêvais d'un vrai microphone. Je me suis finalement laissé tenté par le Blue Yeti, plutôt par hasard. C'est un micro USB qui cible clairement les podcasteurs et les musiciens amateurs. Il fournit 4 modes d'enregistrement : la cardioïde, l'avant-arrière, la stéréo, et l’omnidirectionnel.

Première impression : que c'est lourd ! Au moins, ils ne nous vendent pas du vent. On branche, c'est facile, Ubuntu reconnaît le micro, ainsi que la sortie audio, car le micro est muni d'une prise jack pour écouteurs, avec probablement un DAC de bien meilleure qualité que celui de ma carte audio intégrée. Après, on enregistre, et là, on sent vachement la différence avec le micro pourri que j'avais sur mes écouteurs. Une belle gamme dynamique... Plus de bruit de fond... Enfin, plus de bruit blanc. On entend juste le murmure des ventilos de mon PC. Voici la même chose enregistrée avec un micro pourri au dessus, et le Blue Yeti en dessous. Y'a pas photo.

Après, on peut toujours appliquer la suppression du bruit de fond avec Audacity, et là, on entend vraiment plus rien. Fun !

Pour tester la latence, j'ai lancé une petite session Ardour, histoire de voir. Je me suis enregistré chantonnant sur les temps du métronome. Puis je me suis ré-enregistré par dessus, en me calant sur ce que j'entendais. En rejouant le tout, les deux voix se calent impeccable, et je ne perçois aucun décalage. C'était avec un noyau Linux non-temps réel, et Alsa plutôt que Jack, donc j'imagine que l'on doit pouvoir faire encore mieux, mais je ne compte pas non plus monter un studio complet d'enregistrement.

Finalement, d'où vient ce nom, "yeti" ? Il suffit de pousser le micro vers l'avant pour le voir :

Ceci dit, il donne l'impression de hurler de douleur en se bouchant les oreilles, ce qui est un peu curieux quand on veut vendre un microphone !

jeudi 21 septembre 2017

Préparation de ma base Minmus

J'en suis presque à 5 heures dessus (sans parler du temps à y réfléchir), et voilà le test de ma base. Je l'assemble pièce par pièce avec un rover qui s’agrippe par en dessous, c'est assez fun. Maintenant, je pense atteindre les limites du moteur physique, et j'ai déjà vu quelques pieds exploser, je vais donc en rester là, tout empaqueter, et balancer ça sur Minmus.

vendredi 15 septembre 2017

Ma dépêche Blender 2.79 sur Linuxfr.org

J'ai posté mon petit compte-rendu de la release 2.79 de Blender sur linuxfr.org. L'occasion de parler PBR et Filmic Blender, avec des images d'exemple.

Maintenant que j'ai les effets volumétriques sur mon GPU, je vais me ré-attaquer au rendu de nuages.

jeudi 14 septembre 2017

Capture vidéo sous Linux

Comment faire une vidéo de son écran sous Linux ? Avec le vénérable ffmpeg, pardi. Alors, il y a pléthore d'options, mais l'approche la plus simple pour avoir une vidéo de qualité potable, c'est d'enregistrer en lossless en mode "ultrafast", sans exagérer sur le taux de rafraîchissement (30 images par seconde, c'est bien, mais 60 images par seconde, ffmpeg lutte). Puis, histoire d'économiser 25% d'espace, de ré-encoder derrière en mode veryslow.

ffmpeg -video_size 1280x1024 -framerate 30 -f x11grab -i :0.0 -c:v libx264 -qp 0 -preset ultrafast mavideo.mkv

ffmpeg -i mavideo.mkv -c:v libx264 -crf 0 -preset veryslow mavideo_opti.mkv

dimanche 10 septembre 2017

Mon rover sur Minmus

Arrivée du rover sur Minmus ! Je suis assez satisfait de mon lanceur, mes calculs de Delta-V étaient justes. Je suis également assez satisfait de mon rover, que j'ai pu accrocher à mon lanceur, entouré d'une coiffe aérodynamique du plus bel effet, dont je me suis débarrassé dès ma sortie de l'atmosphère, que c'est toujours quelques kilos de gagnés.

Bonne préparation de ma part pour une fois, les lumières, qui m'ont permis de descendre sur Minmus dans la soirée, et le satellite relais en orbite, puisqu'il s'agit exclusivement de sondes robotisées et que j'ai donc besoin d'un lien radio vers Kerbal. Sans les lumières, et sans le relais, cela me forcerait à me poser uniquement du côté éclairé de Minmus lorsque celui-ci fait face à Kerbal, ce qui limiterait sérieusement la fenêtre.

La vraie bonne idée, ceci dit, c'était de mettre des RCS sur le rover, ce qui m'a permis d'une part de le descendre sans difficulté de son module atterrisseur (aminmusisseur ?), et d'autre part de le remettre sur ses pattes lors des nombreux accidents consécutifs à ma conduite peu prudente sur terrain très glissant et gravité très faible (j'ai déjà cassé un panneau solaire).

Vous noterez l'esthétique insectoïde du véhicule (pas le bon nombre de roues, ceci dit).

Et la suite ?

Je me voyais construire une base complète sur Minmus, les étendues planes s'y prêtant particulièrement bien. Mais finalement, je pense que je vais me contenter d'une base "en morceaux", sans essayer de les recoller une fois là bas. C'est moins joli, mais tout aussi pratique, du moins dans mon approche "points de science".

L'idée est donc d'y envoyer plusieurs vaisseaux non-habités, contenant véhicules sur roues ou RCS, et matériel scientifique, en les posant pas trop loin les uns des autres. Puis, d'y envoyer une capsule avec juste quelques Kerbals et une armoire pleine de modules de stockage. Une fois les Kerbals arrivés, les envoyer se balader un peu partout faire moisson de données scientifiques, et repartir.

mardi 5 septembre 2017

La Kerbal International Space Station est complète. Pour le moment ?

J'ai amené ma KISS là où je voulais. N'ayant pas réussi à lancer le gros réservoir, j'en ai mis deux petits, ce qui est plutôt esthétique.

Voici les points intéressants que j'en ai retiré.

Tout d'abord, il a fallu choisir l'altitude et l'alignement. Mon altitude choisie de 300km fonctionne finalement plutôt bien. Pour la rejoindre, je peux lancer une fusée à peu près à n'importe quel moment, la mettre en orbite à 100km, et ensuite rejoindre la station facilement avec moins de 150 m/s de delta-v. Mon alignement est également plutôt pas mal: parfaitement aligné sur l'orbite de la lune, il décale de moins de 1° de l'orbite équatoriale. Il suffit donc de décoller plein Est pour la ravitailler. Et la delta-v acquise est typiquement la bonne pour partir ensuite n'importe où dans le système kerbollien (kerbollaire ?).

Ensuite, correctement concevoir chaque module à lancer. D'abord, un module de contrôle avec suffisamment de points d'ancrage, ensuite un couloir, par exemple, avec des panneaux solaires et tout plein de points d'ancrage, et enfin les modules que l'on désire, réservoirs ou laboratoires. J'ai d'abord conçu ma station dans le VAB, puis je l'ai séparée et sauvé chaque morceau séparément. Puis, à l'aide de ma fusée lunaire modifiée en véhicule autonome, lancé et ancré chaque module séparément.

À mettre absolument sur chaque module à lancer, des RCS judicieusement placés pour l'approche et l'ancrage, et des lumières placées vers l'avant pour y voir quelque chose lorsque l'on ancre du mauvais côté du soleil et qu'on y voit rien.

Penser également au point d'ancrage vers la station, et à la séparation du module et du véhicule qui l'y a amené. J'aime bien utiliser deux points d'ancrage face à face comme d'un découpleur, plus doux lors de la séparation, ce qui évite donc à la station de dériver. Cela laisse également un point d'ancrage supplémentaire, ce qui est toujours utile, par exemple pour changer plus tard l'arrangement de la station.

Ensuite, il n'y a plus qu'à balancer tout ça dans l'espace pièce par pièce. Je n'avais pas tout compris au tutoriel d'ancrage initialement, et il m'a fallu le faire plusieurs fois et chercher des tuyaux sur le net avant de bien comprendre. La partie que j'ai mise le plus de temps à comprendre était la phase intermédiaire de l'approche : une fois en mode "target" et à distance raisonable (quelques kilomètres de la cible), il faut freiner rétrograde complètement, c'est à dire moins de 0.1 m/s, puis se diriger vers la cible, accélérer un petit peu, et lorsque l'on s'approche freiner rétrograde une fois de plus jusqu'à vitesse nulle. Recommencer jusqu'à être suffisamment proche de la cible pour utiliser les RCS. En étant suffisamment précis, 2 manœuvres de ce type devraient être suffisantes, mais n'hésitez par à recommencer autant de fois qu'il faut. La partie que j'ai vraiment mis du temps à comprendre est cette danse entre le point target et le point rétrograde, et la nécessité de freiner complètement afin d'aligner parfaitement notre trajectoire.

Une fois en RCS, utiliser d'abord la rotation pour s'aligner sur les points d'ancrage, et ensuite la translation pour aller s'accrocher. Avec un peu d’entraînement, ça vient vite !