mardi 5 septembre 2017

La Kerbal International Space Station est complète. Pour le moment ?

J'ai amené ma KISS là où je voulais. N'ayant pas réussi à lancer le gros réservoir, j'en ai mis deux petits, ce qui est plutôt esthétique.

Voici les points intéressants que j'en ai retiré.

Tout d'abord, il a fallu choisir l'altitude et l'alignement. Mon altitude choisie de 300km fonctionne finalement plutôt bien. Pour la rejoindre, je peux lancer une fusée à peu près à n'importe quel moment, la mettre en orbite à 100km, et ensuite rejoindre la station facilement avec moins de 150 m/s de delta-v. Mon alignement est également plutôt pas mal: parfaitement aligné sur l'orbite de la lune, il décale de moins de 1° de l'orbite équatoriale. Il suffit donc de décoller plein Est pour la ravitailler. Et la delta-v acquise est typiquement la bonne pour partir ensuite n'importe où dans le système kerbollien (kerbollaire ?).

Ensuite, correctement concevoir chaque module à lancer. D'abord, un module de contrôle avec suffisamment de points d'ancrage, ensuite un couloir, par exemple, avec des panneaux solaires et tout plein de points d'ancrage, et enfin les modules que l'on désire, réservoirs ou laboratoires. J'ai d'abord conçu ma station dans le VAB, puis je l'ai séparée et sauvé chaque morceau séparément. Puis, à l'aide de ma fusée lunaire modifiée en véhicule autonome, lancé et ancré chaque module séparément.

À mettre absolument sur chaque module à lancer, des RCS judicieusement placés pour l'approche et l'ancrage, et des lumières placées vers l'avant pour y voir quelque chose lorsque l'on ancre du mauvais côté du soleil et qu'on y voit rien.

Penser également au point d'ancrage vers la station, et à la séparation du module et du véhicule qui l'y a amené. J'aime bien utiliser deux points d'ancrage face à face comme d'un découpleur, plus doux lors de la séparation, ce qui évite donc à la station de dériver. Cela laisse également un point d'ancrage supplémentaire, ce qui est toujours utile, par exemple pour changer plus tard l'arrangement de la station.

Ensuite, il n'y a plus qu'à balancer tout ça dans l'espace pièce par pièce. Je n'avais pas tout compris au tutoriel d'ancrage initialement, et il m'a fallu le faire plusieurs fois et chercher des tuyaux sur le net avant de bien comprendre. La partie que j'ai mise le plus de temps à comprendre était la phase intermédiaire de l'approche : une fois en mode "target" et à distance raisonable (quelques kilomètres de la cible), il faut freiner rétrograde complètement, c'est à dire moins de 0.1 m/s, puis se diriger vers la cible, accélérer un petit peu, et lorsque l'on s'approche freiner rétrograde une fois de plus jusqu'à vitesse nulle. Recommencer jusqu'à être suffisamment proche de la cible pour utiliser les RCS. En étant suffisamment précis, 2 manœuvres de ce type devraient être suffisantes, mais n'hésitez par à recommencer autant de fois qu'il faut. La partie que j'ai vraiment mis du temps à comprendre est cette danse entre le point target et le point rétrograde, et la nécessité de freiner complètement afin d'aligner parfaitement notre trajectoire.

Une fois en RCS, utiliser d'abord la rotation pour s'aligner sur les points d'ancrage, et ensuite la translation pour aller s'accrocher. Avec un peu d’entraînement, ça vient vite !

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