mercredi 2 novembre 2016

Ubuntu, KVM et Windows

Maintenant que je suis passé à un processeur i5, le monde merveilleux de la virtualisation s'ouvre à moi. L'idée est de se débarrasser enfin du double boot, et de le remplacer par des machines virtuelles, plus flexibles et plus rapides à démarrer en cas de besoin. En particulier, ayant besoin parfois de faire du développement sous Windows, il me faut une machine virtuelle Windows.

La mort de mon précédent PC n'ayant normalement pas d'incidence sur ma license Windows Vista (oui, c'est vieux), j'ai essayé d'installer la chose sur KVM, le système de virtualisation qui vient avec le noyau. Bien que doté d'une interface un peu austère, il est extrêmement puissant. En particulier, il est possible d'obtenir une grosse amélioration des performances en utilisant des pilotes spécifiques pour l'accès au disque et au réseau au sein de l'OS virtualisé. Ça se passe très bien avec Debian, mais c'est un petit peu moins direct avec Windows.

Je vous la fait courte, avec Windows Vista, ça ne marche juste pas. J'ai tout essayé, mais je reste bloqué tout au début de l'écran de chargement.

En revanche, avec Windows 7, c'est nettement mieux. Le truc pour obtenir directement une installation rapide et cohérente, c'est de s'assurer que le disque virtuel est de type "virtio", de monter l'image du disque d'installation de Windows dans un premier lecteur virtuel, et de monter une image spéciale fournie par KVM et qui contient les pilotes dans un deuxième lecteur virtuel (ouf!).

Au démarrage, Windows 7 voit bien un D: contenant l'installation, et un E: contenant des pilotes, mais pas de C:. Il propose alors d'installer les pilotes. Une fois le bon pilote choisi depuis le E: dans la catégorie "virtblo", il voit alors un C:, et peut s'installer dessus tranquillement, et à toute berzingue si vous avez eu la bonne idée de le laisser tourner sur un SSD. Et à partir de là, vous avez un beau Windows qui tourne à une vitesse très proche d'une installation native (modulo les applications demandeuses en terme de graphisme, tels les jeux vidéos, la magie a quand même des limites).

Mais bon (troll inside), avec les pilotes graphiques libres et propriétaires de chez monsieur AMD, tripotée de jeux sur Steam, et un client Citrix qui fonctionne du tonnerre (ne me jugez pas, c'est le boulot!), a-t-on vraiment besoin de Windows?

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