samedi 4 janvier 2020

Warthog HOTAS

C'est l'événement de ce début d'année, le Père Noël ayant été généreux, je suis maintenant l'heureux possesseur d'un Warthog HOTAS (pour "hands on throttle and stick", c'est à dire un joystick et une manette des gaz) et d'un palonnier TFRP. Et ça change la vie, aussi bien dans X-Plane que dans DCS World (et aussi dans Kerbal Space Program, mais on y reviendra).

Le HOTAS est de toute beauté, bien lourd, avec tout plein de boutons partout pour tout configurer comme on a envie. La manette des gaz vient avec deux poignées pour les gaz, un axe supplémentaire bien pratique pour les volets, et tout un tas de boutons que j'ai configuré dans X-Plane pour les trains d'atterrissage, le frein de parc, l'ouverture de la verrière (fun !), ou encore l'inversion de poussée des réacteurs et l'armement des aérofreins.

Le joystick, lui, monté sur une énorme plaque de métal, ne bougera pas. Muni d'un nombre impressionnant de boutons et de chapeaux, réplique du véritable A-10 oblige, on le sent bien dans la main et c'est un plaisir de faire les atterrissages manuels de gros porteurs.

Le palonnier, lui, est nettement moins impressionnant (mais nettement moins cher aussi). J'ai longuement hésité entre cet entrée de gamme et d'autres beaucoup plus sérieux, comme le MFG Crosswind, ou encore le Slaw Device, mais mon choix se confirme comme étant le bon: à moins de faire de l'hélico, là où la précision des pédales est fondamentale, ou beaucoup de GA (general aviation, c'est à dire pas de l'avion de ligne), c'est vraiment overkill. Pour gérer quelques virages avant et après la phase en pilote automatique, et pour le roulage, c'est amplement suffisant, surtout si l'on contrôle la roulette de nez avec la molette située sur la manette des gaz (qui manque cependant de précision, probablement le seul point noir de la manette).

Reste qu'il faut passer du temps à configurer tout ça. En particulier, il est à noter que les boutons métalliques à deux ou trois états ont généralement un état de moins: c'est à dire que l'enclencher correspond à une pression de bouton, et le dés-enclencher correspond au relâchement du bouton. Ce qui veut dire que si vous mettez, par exemple, la montée du train d'atterrissage sur la position haute, vous n'avez par défaut pas de position basse dans l'interface X-plane, par exemple, pour y configurer la descente du train d'atterrissage.

La solution officielle est d'utiliser le logiciel de configuration fourni par Thrustmaster, qui ne fonctionne que sous Windows. Heureusement pour nous autres Linuxiens, X-Plane comme DCS World proposent des fichiers de configuration supplémentaires pour créer des boutons virtuels correspondant aux positions relâchées de tous les boutons (voir les explications ici). Dans X-Plane version 1.41, le fichier pour Linux (HOTAS Warthog Throttle - Linux.joy) est incomplet, et il faut le compléter avec le fichier pour Windows (Joystick - HOTAS Warthog - Windows.joy). J'ai donc gardé l'en tête du premier, puis le corps du deuxième, et tout marche impeccable (à part un échange des axes gaz et volets, mais c'est bénin).

J'ai maintenant hâte de continuer à configurer mon HOTAS aux petits oignons pour X-Plane, et de commencer sérieusement à l'utiliser avec DCS World. Quant à Kerbal Space Program, les problèmes de contrôleurs sous Linux semblant avoir été résolus, ce sera l'occasion de tester en profondeur.

Aucun commentaire: